Homeless City
Bonjour à tous.
Comme promis, on va utiliser cette dernière semaine à San Francisco pour faire un petit point sur ce premier mois passé ici, et vous présenter les aspects particuliers de cette ville ou de ce pays qui nous aurons plus, étonnés ou choqués…
Pour cette première partie, nous allons démarrer par un fait qui nous a vraiment marqué au cours de ce premier mois. En effet je crois n’avoir vu autant de sans abris dans aucunes des villes que j’ai connues jusqu’à aujourd’hui. San Francisco a une réputation de ville très ouverte, très libre et basée sur l’accueil. On retrouve ces fondements dans l’immigration que nous verrons dans les prochains jours, mais c’est aussi une des principales explications à la misère ambiante. Il nous a effectivement été confirmé que la ville aide de manière importante les gens démunis. C’est le cas avec la création d’un très grand nombre de centres d’accueils, mais aussi par des aides financières directes. Si on ne peut pas blâmer la cité de prendre en charge les plus en souffrance, cela provoque cependant des effets pervers.
La recrudescence :
Le premier de ces effets et celui qui provoque la venue toujours plus importante de gens dans le besoin. San Francisco étant, pour le pays, une véritable exception au niveau social, les sans abris affluent vers la ville pour y chercher ce que l’on voudra bien leur donner. Ils sont implantés partout dans la ville, mais bien sûr, on les retrouve d’avantages dans les quartiers difficiles et dans le centre. À une simple terrasse de café, on pourra en quelques minutes, être interrompus trois ou quatre fois par des mendiants, pendant que les autres vous tournent autour pour faire les poubelles. Si c’est bien évidemment peu agréable, le plus frappant est de voir que ces personnes semblent avoir perdu toute marque de dignité et ne semblent vraiment pas gênées de faire état de leur situation.
La drogue :
C’est un euphémisme de dire qu’il n’est pas évident de survivre dans la rue. Si les températures descendent rarement sous les 5°C, elles montent rarement au-dessus des 20°C. Il est donc difficile de survivre dans les rues de SF. En outre, ces gens arrivés à un tel niveau de misère sont bien souvent obligés de se tourner vers l’alcool, et surtout la drogue. A la télé, une SDF déclarait un jour que la pension versée par la ville lui permettait à peine de couvrir les frais de quelques jours de drogue ! Et tout le monde le sait… Le système de santé américain, bien différent de celui de notre pays, ne permet malheureusement pas à ces gens de se soigner, car avant tout, et plus que de l’argent, il semble évident que ce sont de soins dont ils auraient besoin.
La banalisation :
Si en tant que visiteurs de la ville, on a été choqués de voir tant de misère et de déchéance, les habitants eux semblent en avoir pris leur parti !! Les clochards dans les bus, dans les rues, aux terrasses de café ou aux entrées de boîtes de nuit ne semblent étonner personne. Certains même s’arrêtent le temps d’un échange de calin ou d’une conversation. Si cette considération et ce respect sont évidemment les bienvenues, que dire de l’ignorance face à un jeune homme le nez plongé dans une poubelle, à la recherche d’un reste d’on ne sait quel déjeuner, ou face à une femme délirante dans un bus à qui tout le monde tourne le dos… Et pourtant c'est bien le lot quotidien des résidents de la ville.
Bref, cet article vous choquera peut-être et nous fera passer pour des gens sans cœur, mais nous n’arrivons pas à trouver cette situation saine ! S’il est évident que ces gens ont besoin d’aide, on reste au final plutôt sceptiques sur la solution développée à San Francisco, et ça a contribuer à vraiment ternir l'image que l'on pouvait se faire de cette ville.
Comme promis, on va utiliser cette dernière semaine à San Francisco pour faire un petit point sur ce premier mois passé ici, et vous présenter les aspects particuliers de cette ville ou de ce pays qui nous aurons plus, étonnés ou choqués…
Pour cette première partie, nous allons démarrer par un fait qui nous a vraiment marqué au cours de ce premier mois. En effet je crois n’avoir vu autant de sans abris dans aucunes des villes que j’ai connues jusqu’à aujourd’hui. San Francisco a une réputation de ville très ouverte, très libre et basée sur l’accueil. On retrouve ces fondements dans l’immigration que nous verrons dans les prochains jours, mais c’est aussi une des principales explications à la misère ambiante. Il nous a effectivement été confirmé que la ville aide de manière importante les gens démunis. C’est le cas avec la création d’un très grand nombre de centres d’accueils, mais aussi par des aides financières directes. Si on ne peut pas blâmer la cité de prendre en charge les plus en souffrance, cela provoque cependant des effets pervers.
La recrudescence :
Le premier de ces effets et celui qui provoque la venue toujours plus importante de gens dans le besoin. San Francisco étant, pour le pays, une véritable exception au niveau social, les sans abris affluent vers la ville pour y chercher ce que l’on voudra bien leur donner. Ils sont implantés partout dans la ville, mais bien sûr, on les retrouve d’avantages dans les quartiers difficiles et dans le centre. À une simple terrasse de café, on pourra en quelques minutes, être interrompus trois ou quatre fois par des mendiants, pendant que les autres vous tournent autour pour faire les poubelles. Si c’est bien évidemment peu agréable, le plus frappant est de voir que ces personnes semblent avoir perdu toute marque de dignité et ne semblent vraiment pas gênées de faire état de leur situation.
La drogue :
C’est un euphémisme de dire qu’il n’est pas évident de survivre dans la rue. Si les températures descendent rarement sous les 5°C, elles montent rarement au-dessus des 20°C. Il est donc difficile de survivre dans les rues de SF. En outre, ces gens arrivés à un tel niveau de misère sont bien souvent obligés de se tourner vers l’alcool, et surtout la drogue. A la télé, une SDF déclarait un jour que la pension versée par la ville lui permettait à peine de couvrir les frais de quelques jours de drogue ! Et tout le monde le sait… Le système de santé américain, bien différent de celui de notre pays, ne permet malheureusement pas à ces gens de se soigner, car avant tout, et plus que de l’argent, il semble évident que ce sont de soins dont ils auraient besoin.
La banalisation :
Si en tant que visiteurs de la ville, on a été choqués de voir tant de misère et de déchéance, les habitants eux semblent en avoir pris leur parti !! Les clochards dans les bus, dans les rues, aux terrasses de café ou aux entrées de boîtes de nuit ne semblent étonner personne. Certains même s’arrêtent le temps d’un échange de calin ou d’une conversation. Si cette considération et ce respect sont évidemment les bienvenues, que dire de l’ignorance face à un jeune homme le nez plongé dans une poubelle, à la recherche d’un reste d’on ne sait quel déjeuner, ou face à une femme délirante dans un bus à qui tout le monde tourne le dos… Et pourtant c'est bien le lot quotidien des résidents de la ville.
Bref, cet article vous choquera peut-être et nous fera passer pour des gens sans cœur, mais nous n’arrivons pas à trouver cette situation saine ! S’il est évident que ces gens ont besoin d’aide, on reste au final plutôt sceptiques sur la solution développée à San Francisco, et ça a contribuer à vraiment ternir l'image que l'on pouvait se faire de cette ville.