Premier Bilan
Coucou tout le monde ! Tout d’abord, je crois qu’on va arrêter de vous demander des commentaires vu l’effet que ça vous fait !!! Attention on va finir par être capricieux ou pire, penser qu’on vous intéresse plus du tout ! Heureusement on est pas assez modestes pour ça…
Bon voilà ça fait maintenant un peu plus d’un mois et demi que notre périple à commencé, il est donc temps d’en tirer les premiers enseignements. Pour ceux qui ne le savent pas encore, le but de ce voyage n’est pas uniquement de s’éclater (même si on sort tous les soirs en ce moment !), mais surtout de faire un peu le point sur notre vie, sur nos projets, nous faire avancer. Et aux vues du premier constat, l’opération est plus que réussie et on va vous expliquer pourquoi.
Des doutes et des questions :
En quittant la France, le but n’était pas défini de s’installer aux US, tout d’abord pour les raisons administratives dont vous vous doutez. Cependant, l’un comme l’autre, on était arrivés à un niveau élevé de lassitude et de raz le bol et le projet étranger qui démarrait aux Etats-Unis, ne devait pas s’arrêter là. C’est à aucun d’entre vous qu’on va apprendre les difficultés en France d’évoluer professionnellement et les conservatismes existants. Et la solution pour nous se trouvait à l’étranger.
Un pays très inégal :
Depuis un mois et demi, on a eu l’immense chance de connaître San Francisco et Dillon, Pebble Beach et le car Greyhound, Stanford et l’University of West Montana. Et c’est vraiment hallucinant de voir les différences et les disparités dans ce pays. Cependant, cela n’empêche pas chacun de ceux qu’on a rencontrés ici, américains de souche ou fraîchement débarqués, pauvres ou riches, hauts diplômés ou incultes, de partager le même amour, la même fierté d’être américain ! Et cette fierté se ressent aussi dans l’accueil qui est réservé aux étrangers comme nous, d’une chaleur qu’on a connu nulle part ailleurs.
Travail, travail et encore travail :
Et non les Américains ne sortent pas tous de Stanford. On peut même dire que sur les 300 millions d’individus que compte le pays, une bonne partie semble encore vivre un ou plusieurs siècles en arrière. Peu ou pas de culture, une liberté qui s’arrête souvent là ou le prône une Eglise, pour la majeure partie fermée et intolérante, qui a fait émerger dans le même temps des villes « over » libérales comme New York ou San Francisco; voilà de quoi est composée la première puissance mondiale. Alors à quoi est dû ce rang de numéro 1. Et bien tout simplement à la capacité de ces gens à travailler. Le travail ici est presque un mode de vie. Oui on sait, vu de France le travail est un mot qui fait peur. Et pourtant, ici plus que n’importe où, on a compris l’importance du travail, mais surtout l’importance de récompenser le travail. La récompense peut être financière dans le cadre de la vie professionnelle, mais aussi de simplement voir ses efforts rendre service aux autres, ce qui fait des USA le pays du volontariat. Et si ce pays, vu de l’extérieur comme celui de l’individualisme était en réalité celui de l’entraide et de la fraternité ! Voilà qui devrait en étonner plus d’un…
On est bien peu de choses…
Les Etats-Unis, c’est aussi le pays de l’immensité. Un territoire immense, une densité plutôt faible et une forte concentration dans les villes. Voilà pourquoi, contrairement à chez nous, on peu faire des dizaines de kilomètres sans voir un seul signe de vie (si ce n’est peut-être animal). Ce territoire est aussi marqué par l’histoire (la seule qui existe dans ce pays). L’histoire d’une terre forgée par des milliards d’années de mouvements, qui ont formé ça et là quelques merveilles. Et ces merveilles, elles laissent bien souvent sans voix ! On se sent vraiment différents après avoir été au milieu de ça. On peut enfin remettre l’homme à sa place, et ce dire au passage qu’il serait temps d’arrêter de détruire cette nature.
Tout ça pour vous dire qu’on a changé. Il a y tout d’abord cette frustration que l’on avait, cette immense frustration de voir un pays comme le notre, avec notre histoire, notre culture, nos atouts, TOUT gâcher, pour des querelles, des luttes d’intérêt particuliers et inutiles, pour des jalousies stériles. Ce constat, il a été renforcé par cette expérience, mais plutôt que de fuir, on a aujourd’hui envie de le combattre. Le travail, on veut le mettre au cœur de notre vie, parce qu’on a vu ici que travailler, c’était s’ouvrir les portes d’une vie meilleure ! On est prêts aujourd’hui à avancer d’une manière différente, à ne plus perdre de temps avec des choses qui nous semblent maintenant futiles et inutiles. Petit message au passage à ceux qui seraient tentés de ne pas nous laisser en paix (qui se reconnaîtront), ce n’est plus la peine de perdre votre temps, on ne gâchera pas le notre pour vous.
Alors ce voyage, on va le continuer et aller jusqu’au bout, parce que c’est l’expérience la plus belle et la plus intéressante qu’on ait vécue jusqu’à maintenant et qu’on a encore beaucoup de choses à voir, à prendre et à apprendre. Mais le 17 décembre, à notre retour, c’est bien en France qu’on va se réinstaller, avec un état d’esprit tout neuf, et une envie de réussir plus forte que jamais.
Voilà cet article vous semblera peut-être un peu fou, mais c’est ce qu’on ressent vraiment aujourd’hui au fond de nous, et rien ni personne nous fera dévier de nos objectifs.
On vous souhaite une excellente journée à tous et bien sûr, restez fidèles.
Bisouxxx
Bon voilà ça fait maintenant un peu plus d’un mois et demi que notre périple à commencé, il est donc temps d’en tirer les premiers enseignements. Pour ceux qui ne le savent pas encore, le but de ce voyage n’est pas uniquement de s’éclater (même si on sort tous les soirs en ce moment !), mais surtout de faire un peu le point sur notre vie, sur nos projets, nous faire avancer. Et aux vues du premier constat, l’opération est plus que réussie et on va vous expliquer pourquoi.
Des doutes et des questions :
En quittant la France, le but n’était pas défini de s’installer aux US, tout d’abord pour les raisons administratives dont vous vous doutez. Cependant, l’un comme l’autre, on était arrivés à un niveau élevé de lassitude et de raz le bol et le projet étranger qui démarrait aux Etats-Unis, ne devait pas s’arrêter là. C’est à aucun d’entre vous qu’on va apprendre les difficultés en France d’évoluer professionnellement et les conservatismes existants. Et la solution pour nous se trouvait à l’étranger.
Un pays très inégal :
Depuis un mois et demi, on a eu l’immense chance de connaître San Francisco et Dillon, Pebble Beach et le car Greyhound, Stanford et l’University of West Montana. Et c’est vraiment hallucinant de voir les différences et les disparités dans ce pays. Cependant, cela n’empêche pas chacun de ceux qu’on a rencontrés ici, américains de souche ou fraîchement débarqués, pauvres ou riches, hauts diplômés ou incultes, de partager le même amour, la même fierté d’être américain ! Et cette fierté se ressent aussi dans l’accueil qui est réservé aux étrangers comme nous, d’une chaleur qu’on a connu nulle part ailleurs.
Travail, travail et encore travail :
Et non les Américains ne sortent pas tous de Stanford. On peut même dire que sur les 300 millions d’individus que compte le pays, une bonne partie semble encore vivre un ou plusieurs siècles en arrière. Peu ou pas de culture, une liberté qui s’arrête souvent là ou le prône une Eglise, pour la majeure partie fermée et intolérante, qui a fait émerger dans le même temps des villes « over » libérales comme New York ou San Francisco; voilà de quoi est composée la première puissance mondiale. Alors à quoi est dû ce rang de numéro 1. Et bien tout simplement à la capacité de ces gens à travailler. Le travail ici est presque un mode de vie. Oui on sait, vu de France le travail est un mot qui fait peur. Et pourtant, ici plus que n’importe où, on a compris l’importance du travail, mais surtout l’importance de récompenser le travail. La récompense peut être financière dans le cadre de la vie professionnelle, mais aussi de simplement voir ses efforts rendre service aux autres, ce qui fait des USA le pays du volontariat. Et si ce pays, vu de l’extérieur comme celui de l’individualisme était en réalité celui de l’entraide et de la fraternité ! Voilà qui devrait en étonner plus d’un…
On est bien peu de choses…
Les Etats-Unis, c’est aussi le pays de l’immensité. Un territoire immense, une densité plutôt faible et une forte concentration dans les villes. Voilà pourquoi, contrairement à chez nous, on peu faire des dizaines de kilomètres sans voir un seul signe de vie (si ce n’est peut-être animal). Ce territoire est aussi marqué par l’histoire (la seule qui existe dans ce pays). L’histoire d’une terre forgée par des milliards d’années de mouvements, qui ont formé ça et là quelques merveilles. Et ces merveilles, elles laissent bien souvent sans voix ! On se sent vraiment différents après avoir été au milieu de ça. On peut enfin remettre l’homme à sa place, et ce dire au passage qu’il serait temps d’arrêter de détruire cette nature.
Tout ça pour vous dire qu’on a changé. Il a y tout d’abord cette frustration que l’on avait, cette immense frustration de voir un pays comme le notre, avec notre histoire, notre culture, nos atouts, TOUT gâcher, pour des querelles, des luttes d’intérêt particuliers et inutiles, pour des jalousies stériles. Ce constat, il a été renforcé par cette expérience, mais plutôt que de fuir, on a aujourd’hui envie de le combattre. Le travail, on veut le mettre au cœur de notre vie, parce qu’on a vu ici que travailler, c’était s’ouvrir les portes d’une vie meilleure ! On est prêts aujourd’hui à avancer d’une manière différente, à ne plus perdre de temps avec des choses qui nous semblent maintenant futiles et inutiles. Petit message au passage à ceux qui seraient tentés de ne pas nous laisser en paix (qui se reconnaîtront), ce n’est plus la peine de perdre votre temps, on ne gâchera pas le notre pour vous.
Alors ce voyage, on va le continuer et aller jusqu’au bout, parce que c’est l’expérience la plus belle et la plus intéressante qu’on ait vécue jusqu’à maintenant et qu’on a encore beaucoup de choses à voir, à prendre et à apprendre. Mais le 17 décembre, à notre retour, c’est bien en France qu’on va se réinstaller, avec un état d’esprit tout neuf, et une envie de réussir plus forte que jamais.
Voilà cet article vous semblera peut-être un peu fou, mais c’est ce qu’on ressent vraiment aujourd’hui au fond de nous, et rien ni personne nous fera dévier de nos objectifs.
On vous souhaite une excellente journée à tous et bien sûr, restez fidèles.
Bisouxxx